Apéro d’été : éviter la forte consommation d’alcool

La consommation d’alcool a tendance à augmenter en été et pendant les vacances. L’apéro est un rendez-vous incontournable de la belle saison. L’appel des terrasses, le petit verre après le travail sur les quais de la Seine aménagés pour la détente, les pique-nique improvisés, les barbecues… Pourtant, les boissons alcoolisées sont loin d’hydrater l’organisme : elles demeurent dangereuses pour la santé, surtout lorsqu’elles sont consommées avec excès.

Farniente

La consommation d’alcool, dangereuse à court et à long terme

L’alcool, souvent relié à des notions de plaisir et de socialisation, s’associe volontiers à la relaxation estivale. Sur le papier seulement, car les boissons alcoolisées sont loin de faire bon ménage avec la canicule. Un verre de bière ou de rosé bien frais peut sembler étancher la soif dans un premier temps, mais en réalité l’alcool augmente les risques de déshydratation et de coup de chaleur. Ces dangers s’ajoutent à la liste des autres effets néfastes de l’alcool sur la santé.

Tant que le foie n’a pas totalement éliminé l’alcool, celui-ci reste dans l’organisme dont il perturbe le fonctionnement. À court terme, cela se traduit par une diminution des réflexes et de la vigilance, voire par des conséquences plus graves comme des réactions violentes ou des accidents de la route. À plus long terme, une consommation excessive et régulière d’alcool est à l’origine de nombreuses pathologies : maladies cardio-vasculaires, hypertension, cirrhose du foie et cancers (bouche, gorge, intestin, œsophage, foie).

En France, 45 000 décès par an sont dus à l’alcool. L’alcool est aussi la deuxième cause de mortalité évitable, à condition d’adopter les bonnes pratiques et de connaître les limites à ne pas dépasser.