Sensibilisation aux problèmes de l’alcool à la MFR de Bourgenay (Talmont St Hilaire)

Des élèves attentifs au problème d’addiction. C’est mardi 14 décembre que l’association « Vie Libre en Vendée » est intervenue au Centre de Formation d’Apprentis de la Maison Familiale et Rurale(CFA MFR) de Bourgenay.

C’est un partenariat maintenant rodé puisque cette intervention a lieu chaque année afin de prévenir les dangers de l’alcool.

« Vie Libre » est une association créée en 1953 et compte de nombreux récits de tranche de vie soumis à l’alcool. Comment ils sont devenus dépendants, quels étaient leur quotidien ou encore les efforts qu’ils ont dû faire pour se sortir de cette dépendance. Mais c’est aussi la souffrance de leur entourage durant cette période qui est racontée, sans tabou, ni jugement.

Leurs objectifs sont de prévenir et d’accompagner au retour à la santé physique et psychologique de ceux qui les contactent. En effet, l’addiction, qui n’épargne aucun statut social, hommes, femmes, est de tout âge. C’est ce que sont venus raconter les bénévoles de l’association à ces jeunes élèves à l’âge où beaucoup se sentent invincibles. Des récits de vie impactant pour ces futurs adultes.

« L’alcool est un cercle vicieux. On boit pour oublier ses problèmes, mais l’alcool épuise le corps et le mental. On dort mal, ce qui épuise encore plus et on s’enfonce encore plus dans la dépression », déclare un des bénévoles.

Des mots parfois durs et crus sont employés pour éviter que les élèves de la MFR ne tombent dans le piège qu’eux-mêmes n’ont pas su éviter. Des parcours de vie dont les bénévoles se sont sortis, mais bien souvent qu’après plusieurs tentatives, seul ou en cures de sevrage.

Des solutions existent pour ceux souffrant d’addiction, mais également pour les familles qui ne savent plus comment aider leur proche. I

« Vivre libre » apporte toutes ses réponses et son aide lors de conférences comme celle-ci auprès des jeunes de la MFR, mais également sur leur site interne® que chacun peut consulter.

Article publié avec l’aimable autorisation du « Le Journal des Sables »